Le métier de musicologue est fascinant. Il ouvre souvent la porte à l’inconnu et à l’inédit, même lorsqu’on étudie la vie et l’œuvre de compositeurs qui nous ont quittés il y a de nombreuses années. Leur musique les rend présents, et parfois avec une intimité dont on n’a idée qu’en plongeant dans leur passé. C’est ce que je ressens chaque année, lorsque la période universitaire se met en pause pour laisser place aux voyages de recherche. Lorsque vient l’été, j’effectue un voyage sur les routes d’Europe sur les pas de Ludwig van Beethoven et de Franz Liszt. Ces recherches me permettent également d’échanger avec d’autres spécialistes. Par exemple, en 2021, j’ai été en contact avec Robin Wallace, auteur de “Hearing Beethoven” (qu’on peut traduire en français par “Entendre Beethoven”). Celui-ci m’avait recommandé de prendre contact avec Tom Beghin, qu’il mentionne dans son livre, pour parler d’un de mes sujets de recherche : les questions de vibrations des instruments et de surdité chez les musiciens. Beghin est pianiste et chercheur spécialisé dans les pianos historiques. En 2020, son article “Deafly Performing Beethoven’s Last Three Piano Sonatas” (en français : “Interpréter les trois dernières sonates pour piano de Beethoven avec une surdité”), mettait en avant les années de composition des trois sonates et les stratagèmes empruntés par le compositeur pour tirer le meilleur parti de ses pianos. Cet article traite de notre rencontre et de mon expérience avec le dernier piano de Beethoven, le Broadwood.
Découvrir l’article intégral dans la revue “Beethoven” de l’Association Beethoven France et Francophonie: https://www.beethoven-france.org/2023/02/17/sommaire-de-la-revue-n23-premier-semestre-2023-110-pages/
Lien vers l’article sur ResearchGate (article complet disponible sur demande) :
https://www.researchgate.net/publication/368636599_Le_resonateur_de_piano_de_Beethoven_une_autre_experience_du_piano_Broadwood_-_Beethoven_revue_de_l’Association_Beethoven_France_No_23_2023