Extrait :
En entrant sur scène au Théâtre du Ranelagh en cette soirée de décembre 2019, Pascal Amoyel nous confie qu’il n’a pas pour habitude de s’adresser au public avant la représentation mais que cette soirée a quelque chose d’exceptionnel : ce soir il interprétera la sonate Pathétique pour la 300ème fois. 300 fois différente, nous dit-il. Une 300ème fois qui le projette dans le temps, jusqu’au Conservatoire où on le formata : « Schubert se joue comme cela et Beethoven comme cela, pas la peine de chercher, on a trouvé pour vous. » Jusqu’aux concours dans des salles géantes, vides, avec comme spectateurs le jury au premier rang et les professeurs au second ; jusqu’à la toute première fois où il assista à un concert durant lequel la Pathétique était jouée par un musicien qui avait l’air si triste qu’il lui avait donné l’envie de tout arrêter : « Je ne veux pas devenir comme lui. » C’est dans un parc où tout se joua, un jardin public où il avait entendu une mélodie qu’il ne reconnaissait pas, à laquelle il était si sensible ! C’était l’opus 111 mais il ne le savait pas encore. Était-ce Beethoven ? Un seul moyen de le savoir : explorer ses œuvres. Une fois rentré chez lui, se mit au piano et ouvrit le recueil de sonates de Beethoven. Il découvrit ainsi une autre facette du compositeur, tellement pleine de couleurs. C’est alors qu’il décida de plonger plus en profondeur dans cette musique, à travers les sonates pour piano du Maître, et de nous présenter son Beethoven.
Découvrir l’article intégral dans la revue “Beethoven” de l’Association Beethoven France et Francophonie :
https://www.beethoven-france.org/2021/09/07/sommaire-de-la-revue-n21-premier-semestre-2021-134-pages/
Lien vers l’article sur ResearchGate :
https://www.researchgate.net/publication/354473219_Beethoven_au_theatre_V_Looking_for_Beethoven_par_Pascal_Amoyel_2019